top of page

Les mots du dimanche

Par Michelle Courchesne

Naturellement, des femmes

Dans mon cher Devoir, je découvre Rosa Montero, une auteure espagnole de 66 ans. Son dernier roman traite de la peur de vieillir.


Son visage m'attire, ouvert, enfantin, petite fille s'amusant avec la vieillesse comme avec un nouveau jouet.

Publié dans Le Devoir 18 et 19 mars 2017

En cherchant sur le net, je trouve cette citation d'elle qui inspire ma panne d'inspiration:

"Pour pouvoir écrire un roman, pour endurer les très longues et fastidieuses séances de travail assis que ça implique, mois après mois, année après année, il faut que l’histoire garde des bulles de lumière dans votre tête. Des scènes qui sont des îles d’émotion brûlante. Et c’est à cause du désir d’en arriver à l’une de ces scènes qui, vous ne savez pas pourquoi, vous couvrent de frissons, que vous traversez peut-être des mois d’ennui royal et insoutenable au clavier. De sorte que le paysage que vous entrevoyez quand vous commencez une œuvre de fiction est pareil à un long collier d’obscurité éclairé de temps à autre par une grosse perle iridescente. Et vous avancez laborieusement sur ce fil d’ombres, d’une perle à l’autre, attiré comme les mites par leur éclat, jusqu’à atteindre la scène finale, qui est pour moi la dernière de ces îles de lumière, une explosion irradiante."

Rosa Montero,

L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir,

cité sur Babelio.com

J'ai aussi croisé cette semaine une autre grande dame sage et irrévérencieuse, Clarissa Pinkola Estes, dont je reçois les infos-lettres par courriel. Elle annonce un atelier sur sa Voie-Voix, en septembre prochain, au Colorado.


Ô chère Clarissa, malgré tous mes calculs astronomiques additionnant le coût de l'atelier, de l'avion et du séjour qui me disent que c'est impossible de me joindre aux participants en trois dimensions, mon coeur sera avec toi. J'attendrai la retransmission sur Sounds True, pour entendre ta merveilleuse voix d'Éclaireuse d'âme.

Sur la page de Maven Productions, tu parles aussi des oeuvres de longue haleine:

The most difficult endeavor is not to create something. The most difficult endeavor is not even to begin. The most difficult is to keep rowing all the way through to completion. And this, in spades, is the content of the night-sea journey... making the descent to true self, nourishing the work from that locus of control, and completing the work. Then beginning the next, and the next... and completing them."

Dr. C.P. Estés, Creative Fire manuscript

Ces femmes m'inspirent.

Puissions-nous toutes vieillir comme elles!

Vieillir comme Aretha Franklin qui chante "Natural Woman", chanson écrite en 1967 par Carole King, Gerry Goffin et Jerry Wexler.


Aretha chante lors d'un gala où l'on rendait hommage à Carole King au Kennedy Center, en 2015. Aretha avait 73 ans. La belle femme au ruban arc-en-ciel qui déborde de reconnaissance et d'émotion, c'est Carole King, 73 ans elle aussi. Juste à ses côtés, Michelle jubile et Barak essuie discrètement une larme.


Voir Aretha enlever son vison, bras nus et chair vibrante, c'est contempler la force et la beauté d'être une femme.


Aretha, you make me feel like a natural woman!


Chilina Kennedy, qui personnifie Carole King dans" Beautiful, the musical", présente tout d'abord Aretha.





Archives
Rechercher par Tags
bottom of page